Koichi Onishi, réalisateur et sauveur de traditions


Le cinéaste japonais était de passage à Paris, le 9 mai, au Square des artistes, pour nous présenter son œuvre. Il s’est donné pour but de garder des traces de traditions menacées par l’oubli.

Direction le Japon, et plus précisément l’archipel de Miyakojima Le Square des artistes avait invité le réalisateur japonais Koichi Onishi pour une projection et une rencontre avec le public, le 9 mai. Au cœur de cet événement, son long métrage tourné en 2011, Sketches of Miakh, un documentaire très intéressant, très touchant, qui met en valeur les traditions, les rituels, les chants de ce territoire situé dans le Sud du Japon.

Le blues japonais

On y croise beaucoup de personnes âgées, parfois centenaires, qui malgré leur âge perpétuent la tradition. « Une tradition qui est menacée car aujourd’hui les jeunes gens quittent souvent l’archipel de Miyakojima pour aller travailler dans de grandes villes et ne s’intéressent pas à ce trésor », regrette le cinéaste.


Koichi Onishi est donc parti avec un ami musicien et avec sa caméra pour enregistrer les chansons, filmer les cérémonies avant qu’elles ne disparaissent. Les personnes qu’il rencontre sont très attachantes. Elles descendent souvent d’esclaves. Elles vivent modestement, ont passé l’essentiel de leur vie à travailler très dur mais racontent comment le chant leur a donné de la joie et la force de continuer. "Comme le blues pour les anciens esclaves des États-Unis", insiste Koichi Onishi. Une belle leçon de vie.

Amanda et Anaïs

 

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