La joie de retrouver Notre-Dame
© Puntostudiofoto / AdobeStock
Une semaine après la réouverture de Notre-Dame, le 14 décembre 2024, nos reporteurs se sont rendus sur le parvis de la cathédrale, à la rencontre de visiteurs et visiteuses. Ils ont recueilli leurs sentiments.
Marie-Eugénie : « J’étais pressée de revoir Notre-Dame »
« Je me souviens d’avoir regardé en direct l’incendie, il y a cinq ans. J’étais très touchée. Car c’est un lieu que je fréquentais souvent, un lieu qui est connu dans le monde entier, un monument qui date du Moyen-Âge. Aussi, j’étais pressée de revoir Notre-Dame, que j’ai trouvée un peu changé avec des éléments nouveaux, plus modernes. J’ai beaucoup aimé la crèche, créée par un artiste italien qui vient de Naples.
Inès : « De la joie et de sérénité »
« J’ai ressenti de la joie et de la sérénité. La cathédrale est beaucoup plus lumineuse. La pierre est si blanche. C’était trop beau de revoir Notre-Dame et de venir prier ici. Notre-Dame, c’est un peu notre maman à tous ! »
Melissa : « Des larmes de joie »
« Nous arrivons de Floride. Nous avions prévu depuis longtemps de venir à Paris et notre venue coïncide avec la réouverture de Notre-Dame. Aux États-Unis, tout le monde connaît ce monument grâce aux films, aux livres. Nous avons eu beaucoup de chance d’obtenir une place pour visiter la cathédrale. J’étais submergée d’émotions, cela m’a fait pleurer. C’était des larmes de joie. Cela m’a fait repenser à ma maman et à mon papa. Notre Dame est vraiment un lieu très spécial. »
Aurélie : « Des gens de toutes origines »
« Notre-Dame rassemble des gens de toutes origines, de toutes religions, des gens qui croient en Dieu ou qui n’y croient pas. »
Christine : « Chapeau, les artisans ! »
« Je suis venue trois jours après l’incendie faire des photos. Il y avait plein de monde, on ne pouvait pas passer sur les ponts… J’ai rempli deux albums entiers. Ce que les artisans ont réalisé pendant la reconstruction est inestimable. En France, on dédaigne souvent les travaux manuels. Mais c’est grâce aux menuisiers, aux charpentiers, aux ferronniers, que Notre-Dame a pu renaître en cinq ans à peine. Chapeau ! C’est un formidable savoir-faire qu’il faut perpétuer ! »
Propos recueillis par Amanda, Victor et Anaïs
Commentaires
Enregistrer un commentaire